Quelle a été votre motivation / le déclic qui vous a poussé à entreprendre ?
J’avais l’idée depuis ma dernière année de Master. Mais j’ai préféré continuer à me former et voir où cela pouvait me mener. Surtout que cette idée n’était pas du tout mature à cette époque. Puis, ces quelques années après mes études m’ont finalement amené à tenter l’expérience, encouragée par mon entourage et ayant constaté que l’odorat n’était pas exploité pour tous ses aspects, seulement utilisés pour son côté esthétique. Je pouvais et je désirais donc apporter une nouvelle chose à notre société. Le déclic ? Surement ma jeunesse, je n’avais rien à perdre dans cette aventure (pas de famille à charge, d’emploi durable, …).
Avez-vous rencontré des difficultés dans votre parcours en tant que femme-entrepreneure ?
Peut-être à tort mais je ne me suis jamais posé la question en me lançant de savoir si c’était plus dur en étant une femme. Cependant, j’ai vite constaté qu’il y avait moins de femme dans la promo, lors des concours, … Aujourd’hui, il est vrai que je n’ai eu que des contrats avec des femmes. On m’a prévenue : les femmes sont moins prises au sérieux surtout lorsqu’il faut négocier des prix ! Affaire à suivre ...
Avez-vous un mantra ? Si oui, quel est-il ?
Quand on veut, on peut !
Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui n’oseraient pas se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ?
Nous sommes dans une société qui évolue, peut-être pas aussi rapidement que nous le voudrions mais il ne faut pas qu’elles se mettent elles-mêmes des barrières en pensant le monde hommes et femmes. En tant que femmes nous avons tendance à être encore plus prévoyante et penser futur ! C’est un avantage mais il faut aussi vivre dans le présent pour ne pas regretter plus tard !
Auriez-vous peut-être une anecdote à nous partager (une situation burlesque / clichée liée à votre genre) ?
Au dernier concours (celui de PEPITE ECRIN), un lauréat m’a dit : “ah c’est bien un peu de féminité !” C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience que j’étais effectivement la seule femme, je ne l’avais pas réalisé avant car ce n’était pas une question que je me posais comme je le disais précédemment.