Quelle a été votre motivation / le déclic qui vous a poussé à entreprendre ?
J’ai toujours aimé monter des projets. La graine de l’entrepreneuriat a été plantée à plusieurs reprises dans mon parcours mais c’est vraiment pendant le premier confinement qu’elle a germé. Rappelez-vous que le premier confinement était au printemps 2020. Mon idée a commencé à prendre forme en même temps que les bourgeons de mon cerisier :) Je me suis rendue compte pendant cette période que mon travail ne me faisait plus vibrer et qu’il y avait peu d’attentes et de considération pour ce que je faisais. A l’époque, j’étais inscrite en parallèle en doctorat en sciences de l’éducation et j’ai découvert le parcours pépite. C’est mon premier petit pas. Celui qui a conforté l’idée de départ et a donné corps au projet.
Avez-vous rencontré des difficultés dans votre parcours en tant que femme-entrepreneure ?
À part me demander à plusieurs reprises comment j’allais concilier ma vie professionnelle et ma vie de mère, je n’ai pas rencontré de difficulté. J’ai plutôt la sensation inverse. Chaque petit pas amène de nouvelles rencontres et de nouvelles idées. L’action, le mouvement débouchent sur du positif.
Avez-vous un mantra ? Si oui, quel est-il ?
Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été. Albert Camus
Deviens ce que tu es, fais ce que toi seul peut faire, suis la voix de ton cœur. Nietzche
Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui n’oseraient pas se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ?
Quel est le premier petit pas que vous puissiez faire ? Un pas en entraîne un autre et un autre. Ne pas focaliser son attention sur les peurs mais plutôt sur ce qui nous motive et donne de l’élan.
Auriez-vous peut-être une anecdote à nous partager (une situation burlesque / clichée liée à votre genre) ?
En octobre dernier, il y avait un forum de l’emploi juste en bas de chez moi. L’occasion pour moi de rencontrer des entreprises et de pitcher mon projet. J’ai eu un très bon accueil. Il y avait même une association qui aidait les entrepreneurs. Je suis allée les rencontrer et j’avais ma fille de 6 mois dans le porte bébé. Ils n’ont pas écouté mon projet. La seule chose qui les a préoccupée était de savoir si j’étais consciente que j’avais un enfant en bas âge et que ça allait être compliqué pour moi. Alors j’ai répondu : “Mais enfin, pourquoi ça serait plus compliqué que de travailler sur Toulouse, de prendre des bouchons matin et soir et de faire un travail qui me dévitalise?”