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Laroy
24 avril - 28 mai 2024 - Projection-débat

Les Coups de coeur de l'American Cosmograph

Le cinéma l'American Cosmograph vous fait part de ses "coups de coeur" du moment : laissez-vous guider, il y en a pour tous les styles.

Informations pratiques

American Cosmograph, 24, rue Montardy à Toulouse
M° Capitole (ligne A) ou Jean Jaurès (ligne B)

Tarif normal : 8 euros // Carnet 10 entrées 55 euros (5,50 euros la place) // Tarif réduit 4,50€ : le mercredi toute la journée, tous les jours avant 13h, les mardi et jeudi après 21h

Contact : 05 61 23 66 20 // cinema@american-cosmograph.fr

Vampire humaniste cherche suicidaire consentant

D'Ariane Louis-Seize (Québec, 1h30, VOSTF) du 3/04 au 3/05

Pour son premier long-métrage, Ariane Louis-Seize revisite le film de vampires en proposant un récit tragi-comique qui aborde avec habileté les sujets sensibles de l’adolescence et l’angoisse de la mort. Dans cette véritable quête identitaire, l’actrice Sara Montpetit – déjà remarquée dans Falcon Lake – incarne à la perfection la marginalité touchante de Sacha. D’une esthétique parfaitement maîtrisée, le film joue sur les contrastes et la lumière – à l’image de l'expressionnisme allemand – et nous nous laissons volontiers envoûter par le choix anachronique des musiques. Ce bijou étrange et poétique scotche un sourire jouissif sur tous les visages. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment : le sang coule à flots mais on ne sursaute pas, c’est drôle, attendrissant. Un teen movie québécois comme on aimerait en voir tous les jours.

FRISSON PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL (PIFFF) 2023

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Le mal n'existe pas

De Ryusuke Hamaguchi (Japon, 1h46, VOSTF) du 10/04 au 7/05

Depuis la découverte de Senses en 2018, Ryusuke Hamaguchi nous émerveille film après film. Outre son talent, Hamaguchi possède une qualité essentielle pour inscrire son oeuvre dans le temps long (qu'il affectionne d'ailleurs dans ses réalisations) : celle de se renouveler sans cesse. Le mal n'existe pas s'est en effet construit différemment dès l'origine du projet : suite à leur collaboration sur Drive my car, la compositrice Eiko Ishibashi a demandé à Hamaguchi d'illustrer par des images – muettes, forcément – un de ses concerts. Sans qu'on ne puisse jamais prévoir où il va nous mener, le récit d'abord contemplatif emprunte ensuite au cinéma social pour retranscrire – non sans humour – la confrontation entre deux mondes opposés, avant de basculer de nouveau... Le mal n'existe pas nous subjugue ainsi par sa beauté et son mystère, et nous habite longtemps par les interrogations qu'il éveille...

LION D'ARGENT, GRAND PRIX DU JURY • MOSTRA DE VENISE 2023

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Drive-away dolls

D'Ethan Coen (USA, 1h24, VOSTF) du 3/04 au 7/05

Drive-away dolls convoque les références du film noir, de la comédie policière et du road movie tout en y ajoutant de forts accents subversifs. En solo, Ethan Coen ravive l'esprit des films réalisés avec son frère, notamment par des dialogues qui offrent une explosion de répliques effrontées et de jeux de mots pleins d’esprit. À propos de la représentation de la communauté lesbienne, le ton est à la farce et l’histoire n’a pas honte de foncer de manière complètement assumée dans des clichés parfois hors-sujet. Grâce à leur superbe alchimie et leur parfait timing humoristique, les actrices Margaret Qualley et Geraldine Viswanathan conviennent parfaitement à cette comédie coécrite par Ethan Coen et Tricia Cooke – monteuse de plusieurs films des frères Coen, elle s’inspire ici de ses expériences de jeunesse. Drive-away dolls est annoncé comme le premier volet d’une trilogie trash de série B : vivement la suite !

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Un jeune chaman

De Lkhagvadulam Purev-Ochir (France/ Mongolie, 1h23, VOSTF) du 24/04 au 7/05

À l'instar du récent Si seulement je pouvais hiberner, le film nous entraîne dans le quartier des yourtes d'Oulan-Bator. La jeune cinéaste Lkhagvadulam Purev-Ochir s'attache à nous dévoiler son pays telle qu'elle le vit, le ressent. Elle parvient ainsi à dépasser le clivage entre tradition et modernité et nous montre que toutes deux peuvent cohabiter et s'enrichir mutuellement. Sans pour autant masquer les frictions entre personnes d'opinions différentes ou les conflits intérieurs que chacun peut traverser, elle préfère s'attacher aux émotions, aux rencontres et à la possibilité d'une réconciliation. Le film dresse également un portrait sensible de la jeunesse mongole, notamment celle qui habite en périphérie de la capitale : en lui proposant un miroir bienveillant, il montre une voie possible d'émancipation.

PRIX D'INTERPRÉTATION MASCULINE, SECTION ORIZZONTI • MOSTRA DE VENISE 2023

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Laroy

De Shane Atkinson (USA, 1h52, VOSTF) du 17/04 au 7/05

Sous l'influence des frères Coen, LaRoy est un polar mâtiné de comédie noire. Sur le canevas classique du loser pris dans un engrenage qui le dépasse complètement, Shane Atkinson multiplie les quiproquos et les rebondissements, allie suspense et humour. Sous l'absurde et l'hémoglobine, il dépeint une réjouissante galerie de personnages certes excentriques mais ordinaires : imparfaits, veules, mal assortis, toutes et tous ne rêvent finalement que d'une vie meilleure et d'être aimés pour ce qu'ils sont... Les chemins tortueux qu'ils empruntent pour tenter d'y parvenir sont aussi discutables que divertissants !

GRAND PRIX, PRIX DU PUBLIC ET PRIX DE LA CRITIQUE • FESTIVAL DU CINÉMA AMÉRICAIN DE DEAUVILLE 2023

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