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Le protoxyde d’azote, ou gaz hilarant

Le Proto et si on en parlait ? Le gouvernement a lancé une campagne de sensibilisation pour faire face à l’augmentation de l’usage détourné du protoxyde d’azote comme stupéfiant. Le protoxyde d’azote a des propriétés euphorisantes lorsqu’il est inhalé, c’est pourquoi il a été détourné de son usage.

Message de prévention réalisé par les étudiant·e·s relais santé du Simpps de l'Université de Toulouse.

 

Quels sont les dangers du protoxyde d’azote ou gaz hilarant ?

Le protoxyde d’azote (ou N2O, c’est sa molécule), est un psychodysleptique, c’est-à-dire qu’il modifie la perception et entraîne un état hallucinatoire ou délirant.

L’inhalation de N2O peut entraîner :

  • Des troubles de la marche
  • Des AVC
  • Des délires paranoïaques
  • Des problèmes d’érection
  • Des brûlures en cas de contact direct avec le gaz
  • Des étourdissements et vertiges

Et si on en parlait ?

  • Au Simpps, vous pouvez consulter une addictologue en prenant rendez-vous par mail : addicto.simpps@univ-toulouse.fr.
  • En ligne, sur le site de drogues info service, des réponses sont données sur la consommation de proto.
  • Au sein des Consultations Jeunes Consommateurs (CJC) ou bien des Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA).

Ces lieux gratuits et confidentiels sont mis à disposition pour accueillir les jeunes en questionnement sur leur consommation.

  • Au téléphone (0800231313) 7j/7 de 8 h à 2 h du matin, des professionnels formés écoutent gratuitement et confidentiellement les consommateurs afin d’apporter une orientation adaptée à chaque situation.

La campagne lancée par le gouvernement apporte une prise de conscience des dangers de l’usage détourné du protoxyde d’azote. Mais donne également des solutions d’écoute et d’accompagnement vers l’arrêt d’une consommation.

Nous vous invitons à faire le quizz interactif présent sur le site pour en apprendre plus sur les risques et les bons gestes à adopter. Mais aussi à partager sur les réseaux sociaux les capsules vocales qui retranscrivent des échanges SMS entre consommateurs en y énonçant les risques du protoxyde d’azote.