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Santé mentale : un réseau pour former et agir sur les campus

Face à la hausse des troubles psychiques chez les étudiant·es, un projet inédit voit le jour en Occitanie Ouest : la création d’un pool de formateur·rices en Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM).

Ce dispositif est soutenu par l’appel à projets “Vie étudiante et de Campus” dans le cadre des Villes et Territoires Universitaires, édition 2025.

Former, prévenir, accompagner

Porté par le service de santé étudiante - SSE, de la Communauté d'universités et établissements de Toulouse, ce projet a pour objectif de constituer un réseau inter-établissements de formateur·rices PSSM capables d’animer des sessions de formation à destination des étudiant·es et des personnels de l’enseignement supérieur.

Inspirée du programme australien « Mental Health First Aid », la formation PSSM, déployée en France depuis 2019, permet d’acquérir des compétences concrètes : reconnaître les signes de troubles psychiques, adopter les bons réflexes, orienter vers les ressources adaptées, et intervenir en cas de crise.

Un projet fédérateur et porteur de sens, qui place la solidarité et la bienveillance au cœur de la vie étudiante.

> Découvrez l'offre de services du SSE 

Un calendrier de formations dès novembre 2025

À partir de novembre 2025, chaque session de deux jours permettra à 16 participant·es d’être formé·es, dans un esprit d’entraide, de prévention et de citoyenneté.

Le projet s’adresse à toutes les composantes de la communauté universitaire :

  • Les formateur·rices PSSM : personnels volontaires (enseignant·es, administratifs, techniques…) ayant suivi une formation de 5 jours. Ils·elles s’engagent à animer au moins 4 sessions par an.
  • Les bénéficiaires : étudiant·es et membres de la communauté universitaire formé·es aux PSSM, pour repérer les situations à risque, soutenir leurs pairs et agir en relais vers les services spécialisés.

Consultez le calendrier des formations

Pourquoi cette initiative ?

La santé mentale des jeunes est aujourd’hui une priorité de santé publique. Les études montrent que un·e étudiant·e sur trois souffre de troubles psychiques, et qu’un·e sur quatre seulement accède à une aide adaptée. La crise sanitaire et les inégalités territoriales ont amplifié ces fragilités, notamment dans les zones rurales.

Ce projet vise à :

  • promouvoir la santé mentale dans l’ensemble des Villes et Territoires Universitaires,
  • renforcer la capacité d’agir de la communauté universitaire face au mal-être,
  • encourager le repérage précoce et l’orientation vers les soins,
  • sensibiliser aux conduites addictives et aux troubles psychiques.