Facilitez votre vie étudiante

Le GHB, vous connaissez ?

Le GHB, gamma-hydroxybutyrate, est un produit anesthésiant qui est détourné de son usage médical depuis une vingtaine d’années.

En dehors de cet usage, le GHB est classé sur la liste des stupéfiants dans la loi française et sa consommation est interdite. Le GHB se présente sous forme de poudre blanche soluble ou de liquide incolore et inodore et se consomme principalement par voie orale.

Les effets du GHB

À faible dose, le GHB provoque une sensation d'euphorie proche de l’ivresse et une désinhibition, ce qui est recherché par les consommateurs.

À plus forte dose, il devient un puissant somnifère et amnésiant.
Les effets du GHB se font sentir très rapidement, 10 à 20 minutes après l’ingestion et durent de 2 à 4 heures.

La limite entre la dose euphorisante et la dose dangereuse est très fine, et un surdosage peut avoir de graves effets secondaires.
En commençant par souffrir de maux de tête, vertiges et vomissements, le consommateur peut très vite subir une amnésie et une perte de connaissance pouvant mener au coma, voire à la mort.

Limiter les risques du GHB

La méthode la plus efficace pour limiter ces risques est d’arrêter de consommer du GHB, ce qui peut être compliqué chez les utilisateurs chroniques, car il y a un fort risque de dépendance. Dès lors, il est conseillé de ne pas consommer d’alcool pendant ou avant de prendre du GHB car cela augmente fortement le risque de coma. Les mélanges avec d’autres produits psychoactifs sont à éviter, y compris les médicaments. Il vaut mieux attendre au minimum 2 heures entre chaque prise, et réaliser un dosage précis de la quantité consommée pour éviter tout surdosage et effet secondaire grave (ne pas dépasser 1ml).

Détournement de l'usage du GHB : "la soumission chimique"

Soyez vigilant, en soirée, certaines personnes se servent du GHB pour rendre leurs potentielles victimes vulnérables afin de les agresser, c’est ce qu’on appelle la « soumission chimique ». Il est conseillé de surveiller la préparation de son verre au bar, de ne pas boire dans le verre de quelqu’un d’autre, de garder un œil sur sa boisson en permanence et d’utiliser un cache de protection pour couvrir son verre. 

Retrouver prochainement un nouvel article en actualité sur le site Welcomedesk et une nouvelle vidéo sur le compte Instagram @univ_toulouse entièrement dédiés au sujet de la « soumission chimique ».